On ne gagne pas une guerre
Quelle ne fut pas la surprise du monde entier d'entendre de la bouche de notre Harpie nationale de dire que l'insurrection ne sera jamais battue. Cette nouvelle a fait le tour du monde, abasourdi par cet apparent volte-face du Canada dans sa politique internationale. Un article du Soleil fait une analyse un peu plus nuancée et intéressante: il s'agit d'un retour aux bonnes vieilles politiques d'interventionnisme mesuré du Canada: on redonne le pouvoir aux communautés locales et on essaie de foutre le camp au plus vite. L'article va même jusqu'à dire que Harper tente de se distancer des États-Unis et prendre l'initiative sur l'échiquier politique Canadien (ce qui a évidemment enragé l'opposition qui s'est empressé de "critiquer" ce "volteface").
Dans tous les cas, rien n'a changé: on ne gagne pas une guerre, M. Harper. On la provoque, on la fuit, on s'en protège et on s'en défend le mieux qu'on peut, mais on ne gagne jamais une guerre. Surtout une guerre d'agression dans un pays comme l'Afghanistan qui a repoussé tant de tentatives de contrôle et qui a été mis à feu et à sang par tous les plus grands empires du monde, qui s'y sont tous successivement cassés les dents, laissant les habitants dans une colère, une méfiance et une certaine solidarité millénaire.
Canada et l'OTAN, hors de l'Afghanistan!