Mes vacances à venir
Ça fait toujours longtemps que j'ai écrit sur ce blogue, malheureusement. Habituellement, c'est plus ou moins bon signe: ça veut dire que je suis occupé ou qu'il n'y a rien de trop terrible ou déprimant à annoncer. Ou pas.. Enfin, je brise le silence ici pour vous parler un peu de mes vacances imminentes. C'est probablement pas une bonne idée de passer une partie du peu de temps de disponible à écrire ces courtes lignes, mais vaut mieux les écrire une fois que de le répéter à tout le monde. Version courte: départ en vélo/canot/camping du premier au 15 août, puis 2 semaines de vélo intenses en septembre.
J'avais prévu 2 fois 2 semaines de vacances cette année. Une sortie en canot camping, et une sortie en vélo. Finalement, la sortie en canot-camping s'avérait d'une impossibilité ennuyante, car il fallait louer une voiture pour s'y rendre... on aurait loué une voiture pour 2 semaines pour l'utiliser 2 jours! Ridicule... Alors nous avons pris la voie de la folie habituelle et on se lance à l'aventure en vélo! Première étape, la folle imprévue, environ 190 km de route vers le parc de la Mauricie, en deux jours bien remplis, avec un stop de camping dans un endroit pour l'instant inconnu. Deuxième étape, la prévue et plus longue, 8 ou 9 jours de canot-camping sur le réseau de rivières et de lacs du parc de la Mauricie. Seul pépin ici, on ne peut pas réserver à l'avance, alors on espère qu'ils vont pouvoir nous tracer un parcours potable. Troisième et dernière étape: retour à Montréal en vélo, encore en deux jours, encore dans le flou.
Les aléas de ce parcours sont multiples. Il faut être autonome pour la bouffe, au moins pour l'étape en canot-camping. Ça veut dire 8-9 jours de déjeuner/dîner/souper. Au moins il ne faut pas amener d'eau! (Mais on amène une pompe-filtre.) À 1Kg de bouffe par jour pour un humain normal, ça donne une méchante perspective sur la consommation et les besoins des nords-américains... Si tout le monde ici devait traîner sa bouffe pour la semaine (ou la chasser/cueillir), je soupçonne que nos société serait fort différentes: les gens seraient au moins en meilleure santé (ceux qui survivraient) et on consommerait en général moins de merde. On génèrerait aussi moins de déchets...
Ensuite, il faut aussi amener tout le bordel en vélo, ce qui n'est pas une mince affaire puisque le format des sacs changent à l'arrivée. En effet, on ne va pas faire 200km de vélo avec des sacs de longue randonnée sur le dos, et on ne va pas faire 8 jours de canot avec possiblement des portages avec des sacoches de vélo. On va donc laisser notre matériel de vélo à l'accueil du parc et partir avec nos sacs de longue randonnée (qu'on espère assez faciles à traîner sur les vélos) pour le canot. Au gros pire, on se servira des sacoches comme des sacs de stockage pour le canot, mais ils risquent d'être plus encombrants qu'autre chose.
Le tout demande donc beaucoup de préparation. Je soupçonne plus que ce que nous avons le temps de faire, honnêtement, mais le peu de préparation que nous avons est assez formel et sérieux que je ne suis pas trop inquiet de notre sécurité, seulement de notre capacité à accomplir le défi que nous nous sommes lancés (et de ma forme physique à mon retour). Idéalement, j'aimerais arriver à la fin du voyage avec un peu de bouffe en trop, un calme d'esprit et une forme physique générale inégalée. On verra bien ce que la route et les rivières vont nous réserver...
Pour les curieux, voici quelques liens intéressants, que vous pouvez même éditer si vous avez des suggestions ou voyez des erreurs ou des trucs qu'on a oublié...
PS: je remercie ceux qui lisent ce blog et je m'excuse pour la lenteur des mises à jour et de l'approbation des commentaires... Ce site est spammé à mort et ce n'est que par un travail de moine que j'arrive à ne pas en faire un nid de spammers. Vos commentaires sont toujours les bienvenus!
Nous nous sommes en effet pas mal inspiré du livre d'Odile Dumais, prété en même temps qu'une deshydrateuse par un ami randonneur. Un petit retour sur la desydratation... Tout d'abord, il faut s'y prendre à l'avance, car pour une semaine de repas, on a eut l'impression de cuisiner matin et soir pendant une semaine. C'était un peu écoeurant (on avait plus du tout envie de se faire de la bouffe sur la fin, heureusement qu'une gentille maman est venue nous nourrir de crepes la veille du départ :P)
Nous avions laissé la machine à déshydrater chez Anarcat, dont la cuisine est plus fonctionnelle, mais comme je vis aussi chez moi des fois, je n'ai pas pu m'empecher de cuisiner et deshydrater aussi de mon coté, avec l'aide de mon four, a temperature minimum, ce qui marchait très bien. Dans le sous sol, la planche a repasser allait nous permettre de sceller les sachets plastiques de recup (sac de lait, sachet d'épice, et autre sac transparent solide et hermetique)...au risque de quelques coup de fer mal placés. Nous vidions l'air avec une paille.... Pas si évident comme méthode... peut-etre que de bons zip locks aurraient fait l'affaire ?
Notre premier essai culinaire fut un chili sin carne. Le plat fut lonnnnggg a séché pour différentes raisons. Les tomates ajoutées au plat étaient trop grossierement coupées, il faudrait préférer les tomates broyées. Les haricots rouges et les grains de mais mirent également une éternité à sécher, genre plus de 12h00. Je ne sais plus vraiment au bout de combien de temps nous avons arretés le sechage, mais le resultat ne fut pas probant. Un des deux sachets de chili (chaque sachet contenait 2 portions) allaient moisir au bout de quelques jours de voyage. Nous avons pu manger du chili le 1er soir, mais les grains de mais n'ont jamais vraiment réhydraté...
Les autres plats furents mieux sechés. Nous prenions soin de réduire les légumes en purée et d'écraser les feves et pois chiches dans les récipients de déshydratation....de façon générale, il ne faut pas que le mélange excede 1 cm d'épaisseur pour bien secher.
tofu: Il a trop secher avec les légumes sautés, c'etait un tofu dur.
Catastrophe à éviter :
scellage : ne pas bruler les doigts de son partenaire avec le fer qui sert à souder les sachets plastiques. Ne pas donner un fer a quelqu'un qui est fatigué et qui a but une ou deux bieres (ou plus). Prevoir plein de sacs en trop au cas où ça foire.
Franc succès :
Bon ben, c'est plus un poste qu'un commentaire ça, m'en vais copier ça sur mon blog tien.