Nous voici dans notre 2e camping SEPAQ, au(x) pied(s) du Mt. Albert. Crépitement des bûches mouillées èa 6,50$ la brasse, lointaints bruissements de la chute Ste-Anne et gargouillement aléatoires des voisins de camp. Nous avons fait le "petit" Mt. Albert, 10 km, pas le "grand tour" de 17km, un bon 800m de dénivelé pour l'acension de ce plateau fantastique, perché à 1100m d'altitude, et avec deux sommets (nord et sud). Du côté nord, des conifères mais aussi des feuillus et des rochers de sommet tout ce qu'il y a de plus traditionnel accompagnés d'un copieux vent des hauteurs. De l'autre côté (sommet sud), une plaine humide parsemée de champs rocheux rouges et une valée toute peinte de vert et d'orangés. La montagne prend son dû pour tous ces délices visuels, on va être "rackés" demain!!

Mais comment sommes-nous arrivés ici, au très beau milieu du parc de la gaspésie? (Début de petite musique et fade-in de flash-back) Eh bien, on est parti en char de Montréal le 11 juillet, pour arriver, après 4h30 d'autoroute à la jolie ville de Rivière-du-Loup, dans le camping municipal, section "rustique". "Rustique", on s'entend, c'est simplement à cause que les voitures sont garées plus loin, ce qui est assez agréable. Un beau relai pour le tour de la gaspésie à vélo car il est tout près de la 132 sans être trop exposé à son vacarme continu. Douches gratuites, près de la plage, tous les services, ils ont même un site web tout croche. Le bonheur.

Départ rapide le lendemain pour le Bic, un parc provincial "runné" par la SEPAQ. Un endroit tout de même unique du bas du fleuve avec ses baies, anses et caps lancés à la mer qu'est devenu le fleuve. Un autre bel endroit de courtes randonnées à vélo: on a fait un circuit hybride vélo-pédestre de 20 + 7 km, une bonne partie du trajet à pied se faisant dans les escarpements des falaises de la grève. Nous avons aussi tenté le coucher de soleil à St-Fabien-Sur-Mer (qui nous avait été recommandé), mais après l'aller de ~8km, on nous a offert que l'orage et il a fallu pédaler au tapis pour s'en sauver. On s'est tapé un petit party de plomberie autour de la tente pour contrer les "flash-floods" qui remplissaient spontanément le carré de 4x4m autorisé, facconé, installé, délimité et standardisé de la SÉPAQ. Au moins, le martèlement de la pluie sur la tente cachait l'éternel bruit infame de la "on-a-pas-fini-avec-elle-câlisse" 132, pendant que je finissait Kamouraska. 3 belles nuits au bic, donc...

C'est donc hier qu'on a continué la route (2-3heures?) pour pénétrer dans le parc de la gaspésie. On a fait un petit croche par le nouveau parc éolien de Cap-Chat, où on a visité la plus grande et la plus arrêtée éolienne verticale du monde. Une visite fort intéressante (pour ceux qui aiment ce genre de choses) qui m'a appris que le privé revient au galopp dans la recherche et la production d'électricité au québec, en particulier dans l'éolien, l'expertise provenant surtout d'Europe. En effet, il semblerait que le design européen à axe horizontal (pensez hélice d'avion sur un maudit gros poteau de téléphone blanc) est plus répandu sinon plus écono-efficace que le gigantesque design d'éolienne à axe vertical (pensez batteur à oeufs à seulement 2 pales de 130 mètres de haut).

Enfin... ça fait des jolies photos (j'espère) et ça met Cap-Chat "su' à mappe", comme disait l'autre...

Oh, et on a croisé 2 orignaux et 15 minutes en entrant dans le parc hier. Ça a l'air que c'était leur heure. Des jeunes, selon Vicky, moi j'y connais rien: je pensais que c'était des chevaux sauvages!

Donc, en résumé, pas encore décroché de la job,m mais ça fait du bien d'être parti. Mt. Albert aujourd'hui, on file vers Mt. St-Pierre demain avec la echo-communauto-mobile automatique de la mort.

Yeah!

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